L’avocat fiscaliste conseille les entreprises sur tout ce qui a trait au droit et à l’économie. Il est leur interlocuteur privilégié lorsqu’il faut décider d’un achat, d’investissements, d’une nouvelle implantation, ou bien si l’entreprise est confrontée à un contentieux juridique ou financier. C’est un métier qui exige des compétences en droit, en comptabilité ainsi qu’en fiscalité.
Les formations
Des connaissances étendues en droit et en fiscalité sont indispensables. Il faut avoir fait au minimum cinq ans d’études et détenir un master en droit, en fiscalité, ou encore mieux en droit fiscal. Il sera nécessaire d’obtenir une connaissance importante du droit public ainsi que du droit privé. L’avocat fiscaliste devra connaître les règles régissant les impôts, ainsi que les rapports entre les contribuables et l’administration fiscale.
Il est recommandé de passer l’examen du barreau pour devenir avocat. Il existe également un « certificat de fiscalité » délivré par l’école du barreau, mais la sélection est sévère, surtout à Paris. Cet examen exige une activité professionnelle d’au moins quatre années.
Enfin, la maîtrise d’une ou même de plusieurs langues étrangères est fortement encouragée, voire indispensable dans les secteurs du luxe et de l’industrie.
Les perspectives d’évolution
La profession est généralement très rémunératrice, avec un salaire pouvant débuter à 50 000€ par an. Le fiscaliste pourra devenir associé après une dizaine d’année en cabinet. Il travaille généralement pour de grandes entreprises et peut prétendre à de hautes responsabilités en fonction de son expérience.
À long terme, il pourra faire le choix d’établir son propre cabinet. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Avocat fiscaliste est un métier d’avenir, qui offre de nombreuses possibilités de recrutement et s’avère très lucratif. Il demande cependant une charge de travail importante, ainsi qu’un bon sens du relationnel.